Deux-Sèvres / Niort : les adhérents de la MAÏF accueillent Laurent BERGER

Une CFDT première OS dans l’entreprise, qui compte 7 500 salariés, avec 450 adhérents Cédétistes, excusez du peu !
Les premières déclarations du Secrétaire Général CFDT donnent le ton : « la CFDT est plus qu’un syndicat réformiste c’est un Syndicat de transformation sociale. Concernant le CSE, la fusion des instances IRP dans les entreprises, imposée par le gouvernement et non voulue par la CFDT, doit continuer à faire vivre le dialogue social dans les entreprises. Les accords majoritaires doivent renforcer ce dialogue social ». 

Le constat qui est fait aujourd’hui c’est que c’est le minimum qui est négocié dans les entreprises. D’ici 3 ans, beaucoup de conflits apparaîtront certainement dans les entreprises. « La santé au travail ou même les conditions de travail sont moins bien traités à l’heure actuelle qu’auparavant, et c’est bien dommage ! »
L’ADN CFDT c’est d’essayer d’améliorer le quotidien des salariés et de porter nos valeurs - démocratie, émancipation, solidarité - au premier plan, « Il faut construire ensemble le progrès dans la transversalité et non dans la verticalité ».

Il est rappelé dans les échanges que la négociation doit se faire dans la loyauté, dans la transparence, dans l’écoute de chaque partenaire si l’on souhaite que le processus aboutisse.
L’exemple dela MAÏF est cité. « La CFDT signe le plus d’accord par conviction, et pour le meilleur des salariés » rappelle Frederic DUFLOS secrétaire de la SSE CFDT.
La CFDT doit aussi être un syndicat de services.
Pour lui s’il n’y a pas d’accord entre la direction et les organisations syndicales, c’est un échec. Et quand on lui demande si cela demande beaucoup d’énergie de faire des contrepropositions et de les porter, le sourire acquiescé et le hochement de tête de bas en haut répondent comme une évidence.

L‘auditoire est conquis, par un débat toujours enrichissant, passionnant comme souvent avec Laurent Berger.

Sophie Gilbert / SG UD Deux-Sèvres