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Pays Basque : les salariés des cliniques Belharra et Aguilera ne veulent pas lâcher

Publié le 28/05/2019

La CFDT Santé Sociaux Pays Basque tenait une conférence de presse, Lundi 27 mai à 11h30, sur le parking de la clinique Aguilera à Biarritz. Cette action fait suite à la dénonciation des accords d’entreprise sur la complémentaire santé par les Directions d’Aguilera (Biarritz) et de Belharra (Bayonne) en février et mars 2018…ces discussions sont toujours au point mort et les salariés risquent de se retrouver sans complémentaire santé dans les prochains jours.

Sur CAPIO AGUILERA Biarritz et CAPIO Bayonne (avant l’ouverture de BELHARRA), la CFDT Santé Sociaux Pays Basque s’était déjà préoccupée de la complémentaire santé des salariés de ces cliniques et ce depuis des années, par le biais des Comités d’Entreprise, puis ensuite par accord d’entreprise.
La CFDT n’a pas attendu ni la loi, ni CAPIO FRANCE pour apporter des garanties mutuelles complémentaires à l’ensemble des salariés et améliorer leur reste à vivre.

Par le passé, en 2015, en ce qui concerne les accords existants, nous avons subi à maintes reprises des attaques pour remettre en cause notre mutuelle en Pays Basque.
A ce jour, nous avons réussi par l’action syndicale et le rapport de force à maintenir cet acquis.

Les directions de nos établissements et le groupe CAPIO France n’ont eu de cesse que de vouloir dénoncer ces accords, ce qui a été fait en février 2018 pour AGUILERA et mars 2018 pour BELHARRA.
Les directions s’appuient sur le déficit du dispositif CAPIO Pays Basque dont ils sont en partie responsables puisque ce déficit n’est pas lié à une surconsommation, mais bel et bien à une sous-tarification des cotisations que la CFDT avait dénoncé à l’origine.

Pour information nos directions viennent d’être condamnées par le TGI, saisi par la CFDT pour l’augmentation exponentielle des cotisations (22,5 % en janvier 2019), décidée par elles unilatéralement et illégalement.
Grâce à notre action, les directions sont condamnées à rembourser les salariés.

Aujourd’hui le niveau du dialogue social avec nos directions est au point mort voir à zéro, puisque nos directions veulent nous imposer le régime déjà en place sur le GROUPE CAPIO France qui est déficitaire avec des garanties qui ne sont pas à la hauteur des besoins des salariés.
La seule certitude est que nos directions privilégient l’optimisation financière de leurs établissements (avec une prise en charge à 200 euros par nuit sur la chambre particulière) et les dépassements d’honoraires des médecins (jusqu’à 400 % de la base de remboursement de la CPAM).

Ce n’est pas la priorité de la CFDT !!!!! …, qui elle va privilégier le reste à charge le plus faible possible.

A ce jour, les directions nous mettent la pression pour nous arracher un accord sous le chantage d’une décision unilatérale de l’employeur de la mutuelle CAPIO France.

Nos directions sont rigides et  complétement fermées à nos propositions et il n’y a pas de négociation possible dans un désert de dialogue social.

Notre démarche s’appuie sur la volonté de porter à la connaissance du plus grand nombre, notre action et peut-être ramener nos directions à la raison et à la vertu.

AGUILERA a une dernière réunion à 13h30 ce jour et pour BELHARRA la CFDT fait une demande officielle d’une nouvelle réunion pour rester dans l’esprit de la loi qui nous oblige à négocier dans la plus grande loyauté jusqu’à l’expiration de la date des accords dénoncés.